Revue n°34 – Le club Jane Austen de Karen Joy Fowler

Hello, hello mes popcorns !

J’espère que vous allez bien en ce mercredi matin et que le soleil est bien par chez vous. Aujourd’hui, on se retrouve pour une nouvelle chronique littéraire et je vous présente un roman que j’ai emprunté lors de mon RDV Médiathèque : Le club Jane Austen de Karen Joy Fowler.

En ce début de XXe siècle, un club singulier voit le jour en Californie. Comme d’autres jouent au bridge, cinq femmes et un homme se rencontrent régulièrement autour de l’œuvre de Jane Austen. S’ensuit une sublime chronique sur l’air du temps où la voix de la plus grande romancière anglaise vient éclairer l’éternelle tragi-comédie des sentiments, et son tourbillon de rencontres, d’épreuves, de séductions et de jeux entre l’impossible et le possible que seul peut dénouer l’amour. Car, comme vont le découvrir les membres du club, il n’est peut-être de plus belle fiction que la plus ordinaire des vies.

Etant une amatrice des romans de Jane Austen, je ne pouvais qu’être charmée par ce roman qui est une ode à la célèbre Jane. Le roman met en scène 6 personnages : Jocelyn, Sylvia, Allegra, Grigg, Bernadette et Prudie. Leur idée : Une fois par mois, ils se retrouvent chez l’un ou chez l’autre pour discuter d’un roman de Jane Austen. 

Si l’on pense découvrir une réflexion plus ou moins poussée sur l’oeuvre de Jane Austen, vous vous trompez. Ici, nous suivons plutôt les 6 personnages que l’autrice nous met en rapport avec un livre de Jane Austen. Ainsi Jocelyn joue les marieuses, Sylvia est en pleine séparation avec son mari, Allegra joue le yo-yo sentimental, Bernadette change de mari comme de chemise, Prudie a des fantasmes plus ou moins inavouables. Seul Grigg est une figure un peu à part, il est seulement catalogué comme un lecteur de SF (ce qui est mal vu par les autres membres du club). On nous explique leur passé pour que l’on comprenne ce qu’ils sont devenus. 

Je n’ai pas aimé certains personnages. J’ai trouvé Jocelyn très froide et pas attachante du tout. Allegra, quant à elle, est une fille vraiment égoïste, j’ai aussi eu du mal à accrocher. Lorsqu’on arrive à la partie sur Grigg, j’aurais aimé que ce soit plus approfondie, surtout avec l’arrivée de sa sœur. 

Pour conclure, c’est un roman sympathique malgré quelques longueurs et des personnages antipathiques. Je pense que pour mieux comprendre ce roman, il faut avoir lu tous les romans de Jane Austen, chose que je n’ai pas encore faite. Je pense regarder l’adaptation pour voir comment cela rend.