Hello, hello mes p’tits loups !
Aujourd’hui, on se retrouve pour un nouveau billet lecture avec La Sénilité de Vladimir P. de Michael Honig. J’ai reçu ce livre grâce à la Masse Critique de Babelio, le mois dernier. Il est donc temps de vous en parler !
Dans un futur proche, reclus dans une luxueuse datcha de la campagne moscovite, l’octogénaire Vladimir P. délire, s’imaginant encore président. Le vieil homme entretient de longues conversations avec ses ex-complices : les oligarques qui l’ont porté au pouvoir et les anciens du KGB.
Entouré vingt-quatre heures sur vingt-quatre par une kyrielle de domestiques tous plus corrompus les uns que les autres, Vladimir pourrait bien finir sur la paille. Seul Nikolaï Ilitch Cheremetiev, son infirmier, ne profite pas de lui. Mais le monde du brave homme s’écroule lorsque son neveu Pavel est jeté en prison pour avoir critiqué le régime. Si sa famille ne paie pas l’énorme caution demandée contre sa libération, le sort du garçon est scellé. Inspiré par l’ancien politicien qui, entre deux crises hallucinatoires, revit ses moments de gloire, Nikolaï se lance dans l’art du chantage et de la magouille.
Un roman à l’humour corrosif et politiquement incorrect !
Comme vous le savez, Presses de la Cité est une maison d’édition que j’aime beaucoup et j’ai été ravie de recevoir ce roman. La Sénilité de Vladimir P. nous plonge en Russie et nous suivons Nikolaï Ilitch Cheremetiev, l’infirmier de Vladimir Poutine, ancien président russe devenu un vieil homme sénile.
Cheremetiev est un homme bon, mais surtout naïf. Depuis six ans qu’il vit à la datcha, il ne s’était jamais rendu compte que les personnes autour de lui cherchaient par tous les moyens de se faire de l’argent sur le dos de Vladimir. Ainsi entre la gouvernante et le cuisinier, ils grossissent les factures pour pouvoir toucher un pourcentage. Les jardiniers ont montés des serres pour pouvoir produire plus et revendre la production.
Alors évidemment, quand les gens commencent à délier les langues, Cheremetiev tombe de haut. Puis, il apprend que son neveu Pavel a critiqué le parti politique russe et qu’il s’est retrouvé en prison. Il faut 300 000 dollars pour l’en faire sortir. Que faire ? Personne n’a l’argent.
Ce roman a été long à démarrer, je trouve. Michael Honig passe beaucoup de temps à mettre en place les personnages, le lieu avant qu’on entre dans le vif du sujet. Et puis ensuite en une centaine de pages, tout se passe un peu vite et nous terminons le roman. C’est dommage, j’aurais aimé que Cheremetiev aille plus loin dans ses malfrats.
Néanmoins, ce roman était une bonne lecture car j’ai aimé faire la rencontre de la Russie, pays que je connais peu. Alors, bien-sûr, je n’ai rien vu de glorieux, mais j’ai aimé que l’intrigue se passe ailleurs que les Etats-Unis, la France ou l’Angleterre. Concernant les personnages, on a cette impression que dans les yeux de Cheremetiev, ils sont tout blancs puis tout noirs, mais en réalité, on comprend bien que le fait de vouloir la part du gâteau est leur façon de survivre et de pouvoir gagner correctement leur vie.
Pour conclure, La sénilité de Vladimir P. est un roman un peu long à se mettre en place, mais Michael Honig a pris le temps pour mettre en place ses personnages et son décor. Cheremetiev est un personnage bon, quoique naïf et a du mal à comprendre la réalité qui l’entoure. J’ai passé un bon moment lors de sa lecture même si j’aurais préféré qu’on aille plus loin dans les malfrats de Cheremetiev.
Je ne suis pas super fan des romans qui se passent en Russie. Je me suis d’ailleurs un peu plongée dans la littérature russe pour mon DUT, et mon Dieu, ça ne passait pas ^^ Peut-être plus tard, quand j’aurai pris de la maturité, je serais capable de les apprécier à leur juste valeur.
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C’est toujours intéressant de lire la littérature étrangère pour mieux comprendre un pays.
Bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!
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Pas sur que j’accrocherais avec cette histoire, peut être que j’aurais préféré avec un autre personnage historique (je ne connais pas assez poutine …
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C’est vrai que le fait de connaitre peu ce qu’il se passe en Russie peut rendre la chose moins accessible mais il est seulement sénile.. Il est là sans être là…
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C’est le genre de roman que j’aime bien en général, mais vu que tu n’as pas eu le coup de cœur absolu, j’hésite ! Je ne sais pas si je vais accrocher et j’ai peur des longueurs x)
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Je comprends 🙂
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J’attendais ta chronique parce que le titre du roman me faisait sourire. Je crois que ça ne parle pas vraiment de ce à quoi je m’attendais en fait 🙂 Je ne suis pas sure qu’il m’intéresse ! Pour découvrir la Russie, en plus, je préfère les classiques ou Ken Follett !
Merci pour ton avis,
Victoire
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Ha je ne savais pas que Ken Follett faisait des romans sur la Russie. Intéressant !
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Il ne fait pas vraiment de roman sur la Russie, mais dans les le tome 1 de la série « Le Siècle », il décrit la Révolution Russe et dans le tome 2, la Russie sous Staline et crois-moi, ces romans valent le coup si tu veux en apprendre un peu plus sur ce pays 🙂
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D’acc ! Merci pour ces précisions 🙂
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La couverture est sympa mais je ne pense pas que j’accrocherait. Cela me rappelle vaguement Il est de Retour, un roman dans lequel Hitler serait encore vivant de nos jours et parviendrait à reprendre le pouvoir. j’avais eu du mal…^^
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J’avais adoré Il est de retour 🙂
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