[#84] Le souffle des feuilles et des promesses de Sarah McCoy

Hello, hello mes p’tits loups !

J’espère que vous allez bien et que votre week-end s’est bien passé. Par ici, on suffoque toujours sous la chaleur, mais ne vous inquiétez pas, je suis armée d’un ventilo et grâce à lui, je peux quand même profiter de belles heures de lecture. D’ailleurs, cette semaine risque d’être assez redondante du côté des articles, j’ai énormément de critiques littéraires à vous faire. On commence tout de suite par Le souffle des feuilles et des promesses de Sarah McCoy. Je remercie Netgalley et Michel Lafon pour m’avoir permis cette lecture.

 

Hallie Erminie, issue d’une famille de planteurs du Kentucky, est une jeune femme de caractère qui adore écrire. À New York, où elle s’est mis en tête de trouver un éditeur qui publierait son premier roman, elle fait la connaissance de Post Wheeler, un journaliste célibataire et fier de l’être. Tous deux discutent à bâtons rompus de la vie culturelle new-yorkaise, bouillonnante en cette fin de XIXe siècle, et s’attachent l’un à l’autre sans oser se l’avouer. Malheureusement, quand Post part pour l’Alaska du jour au lendemain, la possibilité d’une histoire d’amour s’évanouit.
Commence alors un chassé-croisé qui durera une dizaine d’années, des États-Unis à l’Italie en passant par l’Angleterre ou la France. Tandis que Hallie Erminie rencontre le succès grâce à ses livres, Post Wheeler se destine finalement à une carrière politique. À chacune de leurs rencontres, les sentiments des deux jeunes gens grandissent mais le destin semble peu enclin à les réunir. Oseront-ils s’avouer leur amour ?

 

Le souffle des feuilles et des promesses est le premier roman que je lis de Sarah McCoy. Les deux premiers étant dans ma PAL depuis belle lurette, allez savoir pourquoi j’ai d’abord jeté mon dévolu sur celui-ci. Sarah McCoy est très appréciée sur la blogosphère. Vous avez certainement dû entendre bon nombre d’éloges à son égard. Et le Popcorn que je suis a voulu savoir si les éloges étaient vrais. Réponse.

Sarah McCoy nous entraîne dans une histoire d’amour qui va mettre du temps à se concrétiser. Sous fond historique, nous partons du Kentucky à New York, puis en Alaska, en Angleterre ou encore en France. Un beau voyage pour suivre deux protagonistes qui méritent quelques baffes de temps en temps.

Tout d’abord, nous faisons la connaissance d’Hallie Erminie, une jeune femme qui adore écrire. Poussée par sa famille, elle part à New York chercher un éditeur pour son roman Buisson ardent. A New-York, elle fait la connaissance de Post Wheeler, un journaliste littéraire. Entre eux, le courant passe tout de suite car l’une souhaite être l’égal de l’autre et l’autre ne veut pas s’embarrasser  des convenances attendues lorsqu’un homme doit être avec une femme. Deux personnages au caractère fort avec chacun une fierté parfois mal placée. Si il y avait eu plus de communication entre eux, leur histoire aurait largement plus facile !

Au-delà de cette histoire d’amour, Sarah McCoy nous écrit sur la femme et sa place dans le 19ème siècle. Sans être féministe, il s’agit d’un roman où l’héroïne prend en main son destin, malgré les doutes, malgré ce que les autres peuvent penser. Hallie Erminie écrit des romans qui choquent, mais c’est ce qu’il fait aussi son succès. Un point en commun avec un autre roman dont je vais vous parler dans la semaine. #teasing

Malgré les qualités que je lui ai trouvé, je dois quand même vous avouer que je n’ai pas eu de coup de cœur. A vrai dire, j’ai lu plusieurs romans entre la fin de cette lecture et la critique que je vous livre aujourd’hui, et je me rends compte qu’elle ne restera pas marquante à mes yeux. C’est un bon roman, mais il manquera l’étincelle pour qu’il fasse chavirer mon cœur de lectrice. Malgré tout, j’ai très envie de lire les deux autres romans que j’ai dans ma PAL. Quelques petits Popcorns m’ont avoués que je les préférerai sûrement. A suivre donc !