Hello, hello mes p’tits loups !
Il est temps de vous raconter la fin du périple Nightingale. Au début du mois, Soeur Broco, Soeur Dragon, Soeur Mimine et moi-même avons chaussés nos gros sabots et sommes reparties en direction de l’hôpital Nightingale. Si vous ne souhaitez pas vous spoiler, je vous laisse lire mon avis sur le tome 1 et sur le tome 2.
Les infirmières du Nightingale
« Veuillez être attentives, je vous prie, infirmières. Les six prochains mois seront les plus importants de vos vies. » Voilà la dernière année de formation pour trois jeunes infirmières de l’hôpital Nightingale. Helen est à la croisée des chemins de sa vie alors qu’elle livre combat à sa mère autoritaire concernant tant sa vie amoureuse que sa carrière future. Dora ne peut cesser d’aimer Nick, lequel est marié à sa meilleure amie, Ruby. Mais un sombre secret permettrait de détruire le mariage de Ruby. Millie se fait du souci pour son fiancé qui a été envoyé en Espagne pour couvrir la guerre civile et les choses ne font qu’empirer quand elle fait la rencontre d’une diseuse de bonne aventure qui lui donne un sinistre avertissement. Entre la guerre qui s’annonce en Europe et l’East End de Londres qui doit affronter la menace des chemises noires d’Oswald Mosley, les femmes du Nightingale doivent faire face à leurs propres défis au travail et dans leur vie amoureuse.
De garde au Nightingale
1937 apporte de nouveaux défis pour les infirmières en formation Dora et son ennemie de longue date Lucy sont jumelées au service des enfants pour les trois derniers mois de leur formation. Les deux infirmières ne pourraient pas être plus différentes mais elles ont peut-être plus en commun qu’elles pensent, car elles dissimulent chacune un chagrin secret. Entre la guerre qui s’annonce en Europe et l’East End de Londres qui doit affronter la menace des chemises noires d’Oswald Mosley, les femmes du Nightingale doivent faire face à leurs propres défis au travail et dans leur vie amoureuse… et de nouveaux visages. Jess l’aînée fougueuse d’une illustre famille de l’East End est déterminée à se prouver à elle-même qu’elle peut être une domestique. Et la nouvelle infirmière en formation Effie est impatiente de s’échapper de son petit village irlandais afin de faire sa place comme infirmière à Londres. Mais Katie, la soeur d’Effie, commence rapidement à s’inquiéter du comportement irrépressible d’Effie. De garde et en crise au Nightingale : ont-elles ce qu’il faut ?
Je crie au coup de cœur depuis le premier tome et je ne vais pas changer de discours pour ces deux derniers tomes. Certes le tome 4 est légèrement en dessous parce que ça pue trop le happy end, mais malgré tout elle reste une de mes sagas chouchous du moment.
Dans Les infirmières du Nightingale, on retrouve le trio de départ à savoir Millie, Helen et Dora. Cette fois, c’est Millie qui sera légèrement en retrait par rapport aux deux autres. Nous reprenons toujours là où nous avons quitté notre joli petit monde. Les personnages n’ont pas vécu leur vie entre deux tomes, tout va bien pour nous, on peut repartir sereinement. Dora et Helen vont encore bien morfler pendant ce tome et je vous conseille des mouchoirs car Donna Douglas joue avec nos sentiments.
Le fond de Seconde Guerre mondiale qui se prépare et déjà présent dans Les sœurs du Nightingale poursuit son chemin. Cela gronde même de plus en plus fort et certains personnages secondaires vont en prendre pour leur grade. Nous sommes en 1937 et la montée du fascisme est de plus en plus extrême dans les rues londoniennes.
Ce troisième tome est dans la bonne continuité des deux autres et Donna Douglas n’hésite pas à rendre le chemin ardue pour nos héroïnes. Nous, ça nous rend malade mais au moins cela rend l’histoire plus complexe.
Par contre, il faudra m’expliquer pourquoi De garde au Nightingale déconstruit tout ce qui a été créé précédemment. La montée du fascisme devient inexistante – alors que justement c’était un point fort de la saga – tandis que nous nous rapprochons au plus près de cette fameuse Seconde Guerre mondiale.
Concernant nos héroïnes tout leur sourit dans les dernières lignes. Certes, Donna Douglas nous glisse quelques embûches – et heureusement – ce qui a eu pour effet de me faire crier d’effroi en pleine lecture. Malgré tout, j’ai mangé ce tome aussi vite que les trois autres et Donna Douglas laisse une belle ouverture pour un cinquième tome. Et je sais que je lui laisserai sa chance si il vient à sortir.
En conclusion, je vous conseille encore une fois cette saga Nightingale de Donna Douglas. Je l’ai lu à toute vitesse sans m’en rendre compte et j’ai adoré être plongée dans cet univers. Petit bémol sur De garde au Nightingale que j’ai trouvé moins complexe et plus axé sur le happy end. Néanmoins, vu l’ouverture en fin de tome pour un cinquième roman, je sais qu’il atterrira dans ma bibliothèque et sera lu aussi vite que les précédents. A lire donc !
Ohlala, j’ai encore plus envie de les lire ^^ Je vais les prendre en numérique je pense ! June me disait qu’il y a 8 tomes de prévus, peut-être que la guerre sera plus présente dans le 5eme et qu’elle veut laisser un peu de répis au lecteur avant la grande horreur ?
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8 tomes ! Ha oui, on n’est pas du tout à la fin alors. Oui, parce qu’on les quitte à la limite de la guerre donc c’est certain qu’on va les retrouver pendant !
Possible !
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Je plussoie totalement l’absence de la montée du fascisme dans le 4e tome alors qu’il était tellement annoncé dans les autres ! C’est ma plus grosse déception de la sage ! Il me semble qu’il y a d’autres tomes, au moins en anglais, j’espère qu’ils seront traduits et qu’ils combleront ce petit manque ! J’aimerais voir nos héroïnes sur le « terrain », s’émanciper et « batailler » !
Contente d’avoir fait cette lecture avec toi, sœur Popcorn ♥
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J’ai lu tous vos avis, les filles, et c’est super intéressant car vous apportez toutes une nuance et un éclairage différent, mais pourtant vous vous rejoignez sur le fait que le tome 3 est trop bien et le tome 4 un peu plan plan.
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On est bien d’accord pour le tome 4, Donna Douglas a eu un petit manque d’inspiration. Dommage effectivement qu’elle n’est pas continué sur sa lancée des faits historiques graves qui accompagnaient nos joyeuses infirmières. C’était vraiment la part en + de la saga !
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