Big Little Lies : Sous le vernis, tout est pourri.

Hello, hello mes p’tits loups !

Cela faisait un petit moment que je n’avais pas parlé séries par ici. Pendant le mois de Novembre, mois qui aura été brumeux pour ma part, j’en ai profité pour rattraper une série : Big Little Lies. Retour sur cette excellente série !

DÉTAILS TECHNIQUES

Big Little Lies est une série comportant une saison de sept épisodes. La série est diffusée sur HBO depuis Février 2017 et est créée par David E. Kelley. Il s’agit d’une adaptation du roman Petits secrets, grands mensonges de Liane Moriarty. Chaque épisode dure entre 50 à 60 minutes. Big Little Lies est classé comme étant une comédie et un drame. Le réalisateur de la saison 1 est Jean-Marc Vallée à qui l’on doit Dallas Buyers Club. En tête d’affiche nous retrouvons Reese Witherspoon (De l’eau pour les éléphants), Nicole Kidman (Australia), Shailene Woodley (Divergente), Alexander Skarsgard (Melancholia), Zoé Kravitz (Les Animaux Fantastiques), Iain Armitage (Young Sheldon) ou encore Laura Dern (The Mindy Project). 

POURQUOI ON KIFFE ?

01. Pour sa bande originale.

Je ne suis pas quelqu’un qui fait forcément attention aux musiques dans un film ou une série. Oui, je sais le son est hyper important, mais rare celles qui me marquent. Ici, la bande originale est vraiment bien choisie, mais en plus je suis restée addict à la chanson du générique. Je vous la laisse ci-dessous pour juger par vous-même :

Bon oui, la chanson met une bonne minute à démarrer, je crois que Michael Kiwanuka voulait bien qu’on cerne l’ambiance avant de se lancer. Mais elle est cool, hein ?

02. Pour son casting XXL.

Big Little Lies s’offre un casting de premier choix pour cette première saison : Reese Witherspoon (Madeline), Nicole Kidman (Celeste), Shailene Woodley (Jane) ou encore Laura Dern (Renata), Jean-Marc Vallée fait défiler du beau monde devant sa caméra. Chacun fait très bien le job et on oublie les acteurs pour laisser place à des personnages qui semblent mener une belle vie, mais en fait, pas vraiment. Ils sentent l’authentique, ils m’ont beaucoup émue, agacée, fait rire et je pense que cela n’aura pas été possible sans cette direction d’acteur aussi bien menée par Jean-Marc Vallée.

03. Pour ses thèmes abordés.

Violence conjugale, viol, gang des mothers à la sortie de l’école, problème d’ado ou encore censure d’une pièce de théâtre et autres adultères, Big Little Lies nous parle d’énormément de choses. Si au départ, on pense que l’intrigue principale est de savoir ce qui s’est passé lors d’une soirée (je vous laisse le plaisir de découvrir laquelle), je pense que ce qu’on cherche vraiment à nous montrer est le dessous du vernis. Et c’est pourri ! Cela ne m’a pas du tout donné envie d’avoir des enfants, je vous le dis. Quand je vois ce pauvre Ziggy (Iain Armitage) se faire pointer du doigt pour quelque chose qui n’a pas fait, j’ai eu envie d’hurler après ma télé. Ça fait un peu l’effet Desperate Housewives : on nous montre quelque chose de beau vue de l’extérieur, puis plus on creuse, plus on a envie de fuir. Bon ok, sauf que là, on a quand même des enjeux plus réalistes qu’un hélicoptère qui se crashe dans un quartier résidentiel, je vous l’accorde. 

04. Pour sa réalisation.

Là encore, chapeau Jean-Marc Vallée ! Une esthétique bien léchée, un jeu avec cette mer qui se déchaîne et les personnages, il m’en faut pas plus pour rester scotchée devant ma télé. J’ai également apprécié le jeu avec les couleurs, les ombres et la lumière. Avec le home cinéma, j’ai été emportée à Monterey, Californie pendant plusieurs jours, toujours à demander à avoir ma dose. 

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Big Little Lies est ma dernière série coup de cœur en date même si je n’ai pas trouvé le final si haletant que prévu. Je vous la conseille vivement si vous vous ennuyez un week-end, pendant vos vacances. En plus, elle est sortie en DVD et Blu-Ray alors quoi de mieux que de la mettre dans votre lettre au Père Noël ?