Hello, hello mes p’tits popcorn !
Cet article aurait dû paraître vendredi, mais il a disparu dans le vortex de l’Internet. C’est donc pour cela que je vous le propose aujourd’hui. Je m’excuse au nom du Vortex pour cette gêne que cela a occasionné.
Le principe du Femini Books est de présenter tout le long du mois le féminisme à travers le prisme de la littérature. Pour ma première participation, j’ai décidé de vous présenter les deux tomes des Culottées de Pénélope Bagieu ! Je remercie Les carnets d’Opalyne d’avoir été à l’initiative de ce projet et vous invite à suivre la page Facebook et Twitter du Femini Books.
Initialement, la personne qui est passé avant moi (donc le jeudi 15 !) est La Geekosophe qui a présenté une sélection de romans SF écrit par des autrices ! Quant à la personne qui est passée après moi (le samedi 17 !), il s’agit de Little Zommbie qui a présenté La Petite Bédéthèque des Savoirs : le féminisme. Je vous invite à les lire si ces sujets vous intéresse !
Pourquoi vous présenter Culottées de Pénélope Bagieu ?
Il s’agit de deux romans graphiques qui forment un dyptique où Pénélope Bagieu présente des portraits de femmes qui ont lutté contre leur condition afin de mener la vie qu’elles souhaitaient. Ces romans graphiques ont été énormément lu sur la blogosphère et extrêmement appréciés. D’ors et déjà, je peux vous dire que je vous invite à lire ces portraits car ils sont très intéressants.
Sur ces deux romans graphiques, nous avons au total 30 portraits de femmes. Trente portraits qui traversent le temps et les nationalités et qui montrent que la condition féminine s’est toujours battue pour être respectée en tant qu’être humain et ne plus être vu comme étant le sexe faible. Trente femmes qui ont mené la vie qu’elles ont voulu pour elles et non celles qu’on leur avait choisi. Des histoires inspirantes même si elles sont relativement succinctes.
MES PORTRAITS FAVORIS
Même si elles sont toutes intéressantes, certains portraits m’ont tapés dans l’œil. Ainsi, je retiendrai l’histoire de Nzinga, Reine du Ndongo et du Matamba ou encore celle de Wu Zetian, Impératrice. Ce sont deux femmes qui font partie du gouvernement de leurs pays et elles ne vont clairement pas jouer le rôle qu’on attend d’elles. Pour Nziga, on apprend qu’elle dérange dans son entourage parce que celle-ci est plus intelligente. Cependant, elle va réussir à régner pendant 40 ans et va être respectée après avoir pris sa revanche sur sa famille. Quant à Wu, le seul choix de carrière (et attention, c’était considéré comme une carrière prestigieuse !) qu’elle a eu est d’avoir été l’épouse de l’Empereur. Intelligente, celle-ci va finir par conquérir le pouvoir et se faire détester par tous les nobles et autres politiciens car elle aura des idées novatrices qui vont faire bouger les choses comme revaloriser la place de la femme ! Nous sommes au VIIème siècle et déjà les femmes cherchent à ne plus être sous le joug des hommes.
Pour le deuxième tome, je retiendrai le portrait de Sonita Alizadeh. Sonita est afghane et elle va partir en Iran parce qu’elle est considérée comme un poids financier dans sa famille. Sonita est en colère et ne peut être entendue car clairement on s’en fout de ce qu’elle dit (que ce soit sa famille ou son pays). Un jour, elle va entendre un morceau de rap à la radio et elle va être chamboulée car elle reconnaît cette rage. Elle va se mettre à écrire et rapper. Cette jeune femme est née en 1996 et c’est encore une fois terrible de lire que nous avons presque le même âge et qu’elle a vécu bien pire que moi. C’est terrifiant de lire que dans un pays pas très éloigné, nous n’avons pas les mêmes chances.
Enfin, je retiendrai le portrait de Phulan Devi, reine des bandits. Cette femme est décédée en 2001, encore une fois, il n’y a pas « très » longtemps. Phulan est indienne et elle va morfler : mariée de force à l’âge de 10 ans, violée, battue. Toutes les pires horreurs lui tombent dessus. Puis, elle va faire la rencontre de Vikram, membre des Dacoït, un groupe rebelle type Robin des Bois et ils vont tomber amoureux. Sauf que… Cela ne plait pas aux indiens de devoir respecter une femme alors ils tuent Vikram et là Phulan, 17 ans, va se venger de tout et de tout le monde. Elle va devenir un symbole pour les femmes pauvres. Elle entre au Parlement et fait voter des lois pour protéger les femmes. Une icône à ne pas oublier.
Si vous n’avez pas encore découvert ces deux romans graphiques, je ne peux que vous inviter à le faire. C’est à mettre dans toutes les mains et à faire découvrir au monde entier. Je suis ravie de les posséder dans ma bibliothèque et d’avoir pu en parler aujourd’hui. Coup de cœur.
Allez pour le plaisir, voici une planche qui vient du blog de Pénélope Bagieu où elle a livré tous les portraits !
Ce sont vraiment des romans graphiques à lire :)! Tellement inspirants :)!
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J’ai lu le tome 1 que j’ai absolument adoré et qui figure d’ailleurs parmi mes meilleures lectures de 2017. J’ai eu un coup de cœur pour le dessin de Pénélope Bagieu. Cette duologie est un véritable engagement féministe, magnifique qui plus est !
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Phulan Devi est incontestablement le portrait qui m’a le plus marqué.. Toutes ces femmes incroyables, quelle BD magnifique ! Je suis contente de lire ta chronique, la mienne est prête, je pense la publier la semaine prochaine 🙂 bonne journée à toi !
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J’ai lu le tome 1 l’année dernière et j’avais beaucoup apprécié cette lecture qui m’avait permis de découvrir des femmes très intéressantes. J’espère bien que le tome 2 rejoindra ma PAL cette année.
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J’avais déjà repéré ces romans graphiques mais tu confirmes qu’ils ont l’air vraiment chouette 🙂
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