Revue n°11 – Juste avant le bonheur d’Agnès Ledig

Hello, hello !

J’espère que vous allez bien et que vous êtes bientôt en week-end ! Aujourd’hui, on se retrouve pour une nouvelle revue littéraire avec le roman Juste avant le bonheur d’Agnès Ledig que j’ai lu dans le cadre du Big Challenge Livraddict. Installez-vous confortablement pour découvrir ma revue sur cette petite pépite littéraire.

PRESENTATION :

Juste avant le bonheur est le premier roman d’Agnès Ledig paru chez Albin Michel en Mai 2015 et chez Pocket en Octobre 2014. Il a reçu le Prix de la Maison de la Presse en 2013. 

RESUME :

Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fée. Caissière dans un supermarché, elle élève seule son petit Lulu, unique rayon de soleil d’une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui tendre la main. Emu par leur situation, un homme généreux les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. La chance serait-elle enfin en train de tourner pour Julie ?

MON AVIS :

Je pense qu’on tient ici mon premier coup de cœur littéraire de 2016. Dommage que ce soit un livre sorti il y a maintenant 3 ans et que je le connaisse si tard mais néanmoins, sa lecture m’a fait passer par tous les états. Le rire, la joie, des questionnements et enfin la tristesse. La profonde tristesse et les pleurs. Ceux qui ne s’arrêtent plus face à tant d’injustices. Et après j’ai remonté la pente comme Julie l’a fait pour revenir dans la joie, le rire sans oublier ce que c’était la tristesse et les pleurs. Julie, c’est une fille de 20 ans, mère célibataire, caissière. Elle n’aime pas sa vie mais elle a choisi ce train de vie plutôt que de vivre sans son Lulu, 2 ans et demi. Lulu ou Ludovic, il est drôle, il garde les « R » pour lui, il est intelligent, malin, sensible. Un sacré petit bonhomme. Un jour, Julie fait la connaissance de Paul, un homme qui cherche à retrouver goût à la vie après 30 ans de vie commune avec une femme aussi froide qu’un iceberg. Paul trouve Julie touchante et pétillante et il décide de la prendre sous son aile. S’en suit un voyage en Bretagne avec Jérôme, le fils de Paul, qui vient de perdre sa femme (décidément !) et qui lui aussi aurait bien besoin de retrouver un peu de joie dans sa vie. Ca c’est la première partie de l’histoire, celle qui se passe dans la joie et la bonne humeur, celle où on rit et où on se dit « c’est bon, ça va aller mieux maintenant ». Mes fesses ! (désolée..) Agnès Ledig ne nous laisse pas là et nous emporte dans un accident terrible. J’ai été dévasté. Pas au début. Au début, j’avais l’espoir. C’est venu après quand Faucheuse est venu passer prendre son colis (Oui Faucheuse est employée chez La Poste maintenant). Heureusement comme les autres personnages, nous allons remonter la pente, survivre au choc pour réapprendre à respirer et s’autoriser à plus de légèreté. C’est ce que j’ai aimé dans ce roman, c’est qu’on a vécu les choses comme les personnages, nous n’avons pas été épargné. Malgré cette tragédie, Agnès Ledig nous insuffle toujours l’espoir, nous rassure, nous montre que la vie va reprendre son cours et que nous sommes capable de suivre avec elle. Je pense que c’est valable pour n’importe quelle situation dès qu’on se sent exténué face à la vie : Quoiqu’il arrive on s’en sortira. TOUJOURS. 

Sur ces derniers mots, je vous souhaite à tous une excellente fin de semaine. Dites-moi en commentaire si vous l’avez lu, si vous comptez le lire, je vous répondrai au plus vite ! Plein de bisous.