Valentine’s Movies Challenge – Orgueil & Préjugés de Joe Wright

orgueil et préjugés

Hello, hello !

J’espère que vous allez bien en ce jeudi ! Nous sommes pratiquement au milieu du Valentine’s Movies Challenge et hier soir, le film à voir était donc Orgueil & Préjugés adapté du célèbre roman du même nom de Jane Austen. Nous espérons que ce film vous aura plu !

PRESENTATION :

Orgueil & Préjugés est une co-production américano-franco-britannique, réalisée par Joe Wright. Le scénario a été écrit par Emma Thompson (que nous avons vu dans Love Actually). Le film a eu des prix au Teen Choice Awards, au Satellite Award 2005 et au Boston Society of Film Critics Awards 2005 et a été nominé aux Oscars pour 4 catégories et au Golden Globes 2006 pour 2 catégories.

SYNOPSIS :

Dans un petit village d’Angleterre, sous le règne de George III, Mrs. Bennet veut marier ses filles afin de leur assurer un avenir serein. L’arrivée de nouveaux voisins, Mr. Bingley et son ami Mr. Darcy, plonge Jane et Elisabeth dans des affaires de coeur tumultueuses.Cette dernière découvre l’amour en rencontrant le bel et aristocratique Darcy. Pourtant, tous deux devront passer outre leur orgueil et les mauvaises interprétations qui s’ensuivent avant de tomber dans les bras l’un de l’autre à la grande surprise des Bennet.

MON AVIS :

La première fois que j’ai lu le roman de Jane Austen date de cet été. J’en avais marre de voir des références partout dans mes romans sans jamais les comprendre vraiment. Résultat : J’en ai été charmée et j’ai hâte maintenant de lire d’autres romans de cette auteure. Quand Marion m’a proposé ce film pour le challenge, j’en étais ravie car je voulais voir ce qu’il en ressortait de cette oeuvre.

Le film a subi des transformations, l’histoire d’amour est plus simple à comprendre car le langage a été retravaillé afin d’être plus accessible. J’ai trouvé aussi que dans le film, nous percevons mieux les petits gestes de Darcy envers Elizabeth avant qu’il se déclare et c’est ce qui cause autant de questionnement pour Elizabeth sur le personnage qu’est Darcy. 

Je dois bien avouer qu’au début du film, quand on voit le casting, j’ai bien été déçue quand j’ai découvert Darcy. J’ai trouvé qu’il avait un air d’adolescent capricieux. Dans le livre, je l’avais imaginé beaucoup plus viril, d’une beauté profonde. Heureusement, j’ai réussi plus ou moins à m’en accommoder. 

Dans l’ensemble, j’ai trouvé le film très fidèle au film, superbe et je vous le conseille même si vous n’avez pas envie de lire du Jane Austen mais que l’histoire vous intéresse. Nous avons là une très belle histoire d’amour, des dialogues superbes et un film très bien réalisé (j’ai adoré la séquence des danses)

L’AVIS DE MARION :

Il y a quelques années, je suis tombée amoureuse de la plume de Jane Austen. Elégante, pertinente et audacieuse, elle nous entraîne dans un tourbillon de sentiments, de rires, de larmes et d’espoir. Le film de Joe Wright est habité par elle. Austen est derrière chaque plan, chaque arbre, chaque geste. Car ce long-métrage est douceur, beauté et sincérité à l’état pur.

Je ne puis nier mon admiration, ma passion pour ce chef d’oeuvre – qui en est un, incontestablement. La photographie est soignée, précise et sublime. Elizabeth seule face au monde, les cheveux au vent, les bourgeois dansant sous les lustres enflammés, les arbres noueux gardant les secrets d’âmes en peine, les bâtisses somptueuses et imposantes, les corps frêles et pâles… Tout est esthétique malgré une simplicité des actions, des échanges.

Il y a de belles trouvailles cinématographiques qui donnent le sourire. Par exemple, Elizabeth Bennet (Keira Knightley) ouvre le film et la caméra l’accompagne puis l’abandonne pour filmer le reste de sa famille et revient à nouveau sur elle ; tous ces mouvements dans le même plan. Brillant. Les compositions musicales sont également magnifiques, en totale osmose avec l’intrigue.

Cette histoire d’amour me bouleverse à chaque fois. Elizabeth, franche et douce face à un William Darcy têtu, hautain et terriblement attrayant. Les acteurs sont très bons, d’ailleurs. Leurs regards, leurs paroles et leurs gestes nous touchent. La famille Bennet est hilarante, avec une mère surexcitée et qui ne pense qu’à marier ses filles qui, justement, sont des numéros à elles toutes seules. Même le père donne le sourire, cet homme si respectable et si taquin.

Je suis éprise et émerveillée de tout. Que ce soit les décors ou les costumes, ô combien somptueux et raffinés, tout me séduit. Je suis portée par la romance, les motivations de chaque personnage, leurs peines et leurs joies. Mon cœur s’emballe, mes yeux brillent et mes lèvres s’étirent en de nombreux sourires. Je vis ce film, intensément et passionnément.

Cette histoire est devenue légendaire. Inutile d’en demander les raisons, elles sont évidentes. Wright nous entraîne dans un flux d’images, de sons et d’instants magistraux et uniques. Les tissus nous étonnent, les dialogues nous charment et les protagonistes nous adoptent autant que nous les adoptons. Nous sommes témoins d’une fiction « British » autant que nous y prenons part. Le film nous tend la main, et nous la prenons sans hésitation.

Difficile pour moi de poser des mots sur une œuvre de si belle qualité, et si prenante. Difficile pour moi d’interrompre mes admirations et mes louanges. Difficile pour moi de quitter l’univers d’Austen-Wright, combinaison parfaite pour une histoire d’époque singulière et captivante. Ce long-métrage est à (re)découvrir. Laissez-vous porter.

Je me complais à écouter encore et encore, les tirades des personnages, leurs aveux et leurs récits. Concluons donc cette revue par les propos élégants de William Darcy à Elizabeth :

« C’est pour vous, et uniquement pour vous que je l’ai fait. Vous êtes trop généreuse pour vous jouer de mes sentiments. L’entretien que vous avez eu avec ma tante hier soir m’a donné des raisons d’espérer que j’osais à peine entrevoir. Si vous avez gardé les mêmes sentiments qu’auparavant, dites-le moi. Mon affection et mon désir sont intacts. Mais un seul mot de vous suffira à me réduire au silence. Si vos sentiments envers moi ont changé, je dois vous dire que vous avez pris possession de tout mon être, et je vous aime. Et je ne veux plus jamais être séparé de vous. »

Voilà notre revue est terminée ! Le film qui est à voir ce soir est donc Il était temps (About Time) de Richard Curtis. On espère qu’Orgueil & Préjugés vous aura plu. On veut absolument tout savoir en commentaire. Dans tous les cas, nous sommes sur les réseaux sociaux avec le #ValentinesMoviesChallenge et sur Twitter avec nos comptes @MarionFilloque et @joh83. Plein de bisous.

Pour retrouver le programme du Valentine’s Movies Challenge : C’est par ici !

24 replies to “Valentine’s Movies Challenge – Orgueil & Préjugés de Joe Wright

  1. Salut! Je suis en train de parcourir ton blog et je viens t’inviter, si tu as le coeur à la lecture et à la critique, à venir lire mon feuilleton-scénario qui débute tout juste!
    Je récompense toujours les commentateurs bavards, j’aime bien ça. En attendant je continue ma balade.
    A bientôt
    A

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  2. Pour ma part j’ai adoré les deux ! Et puis, j’aime bcp à la base Keira Knigtley. Je l’ai déjà imaginée jouer l’héroïne de mes romans ^^ Ouh, un peu de sérieux. Je l’ai vu hier et pour continuer le challenge, ce w-e j’ai prévu (en plus de The Voice, Hihi^) N-Y Melody et Il était temps (que je ne connais pas). Je n’ai pas eu le temps en revanche, de revoir miss Bridget !

    Astrid

    http://www.jacktheblackcat.com

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  3. Je n’ai jamais lu du Jane Austen (parce que… ça me décourage sans être méchante) mais j’aime beaucoup ce film même si je préfère la mini-série avec Coliiiiiin !

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  4. Cette histoire, que ce soit en livre ou en film, je l’aime d’amour ! Dans cette adaptation j’aime tout : le casting, le ton, les répliques, les paysages, la musique, les costumes ah la la quel bonheur à chaque fois de la revoir ! J’ai même réussi à la choisir comme sujet pour un exposé en linguistique 🙂 Le duo Keira-Matthew fonctionne parfaitement et mention spéciale aux personnages secondaires comme Madame Bennet hilarante, Monsieur Collins ridicule au possible que ce soit en parlant de pommes de terre ou avec sa petite fleur ou encore Charles tellement naïf lors de la joute verbale entre Elisabeth-Caroline-Darcy sur la définition d’une jeune fille accomplie ^^

    Aimé par 2 personnes

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