[#112] L’aile des vierges de Laurence Peyrin

Hello, hello mes p’tits popcorn !

Cet article aurait dû sortir la semaine prochaine, tranquille, mais en fait, j’étais tellement impatiente de vous parler de ce roman que je le sors aujourd’hui. En même temps, comment rester tranquille alors qu’il s’agit de THE livre de l’année ? Allez je vous embarque avec L’aile des vierges de Laurence Peyrin. Je remercie Calmann-Levy pour l’envoi de ce roman.

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résumé

Doit-on trahir ses convictions et ses rêves pour un peu de bonheur ?
Un extraordinaire portrait de femme libre.
Angleterre, avril 1946. La jeune femme qui remonte l’allée de Sheperd House, majestueux manoir du Kent, a le coeur lourd. Car aujourd’hui, Maggie Fuller, jeune veuve au fort caractère, petite-fille d’une des premières suffragettes, fille d’une sage-femme féministe, entre au service des très riches Lyon-Thorpe. Elle qui rêvait de partir en Amérique et de devenir médecin va s’installer dans une chambre de bonne. Intégrer la petite armée de domestiques semblant vivre encore au siècle précédent n’est pas chose aisée pour cette jeune femme cultivée et émancipée. Mais Maggie va bientôt découvrir qu’elle n’est pas seule à se sentir prise au piège à Sheperd House et que, contre toute attente, son douloureux échec sera le début d’un long chemin passionnel vers la liberté.
mon avis
Si vous me lisez depuis les débuts du blog, vous savez que j’ai souvent parlé de Laurence Peyrin et clamé mon amour ses romans. J’attendais énormément L’aile des vierges, quatrième roman de ma Papesse de la Littérature (ça en jette comme pseudo non ?) même si je flippais de ne pas l’apprécier à sa juste valeur. Après lecture, qu’en est-il ? Réponse.
L’aile des vierges présente Maggie Fuller, élevé par des femmes qui se sont battues pour leurs droits. Veuve, elle entre au service des Lyon-Thorpe en tant que femme de ménage. Autant vous dire que pour Maggie, elle est bien loin de ses rêves, elle qui rêvait d’être médecin. Pourtant en ces lieux, notre héroïne va découvrir qu’elle n’est pas la seule à être loin de ses rêves.
Laurence Peyrin nous emmène dans un cadre plus historique et Downtonabbeysque (oui, j’ai le droit d’inventer !) et c’est ce qui change radicalement avec ses autres romans. Pourtant, dès les premières lignes, la magie est là. Parce que Maggie n’est pas si différente d’une Hanna ou d’une Angela. Elle aussi va devoir parcourir un chemin, son chemin, pour mener la vie qu’elle souhaite mener. Une héroïne qui m’a fait rire par sa répartie, touché par sa bonté d’âme (notamment avec Papy Lyon-Thorpe !) et conquise par ses convictions et sa détermination. 
Une histoire de Laurence Peyrin ne serait pas une histoire de Laurence Peyrin sans romance. J’étais amoureuse de Michael. J’étais amoureuse d’Adam. Aujourd’hui, je suis amoureuse de John. L’aile des vierges n’échappe donc pas à la règle et je peux vous dire que jusqu’aux dernières pages, je me demandais bien comment cela pouvait se terminer. Parce que oui, là aussi, Laurence Peyrin nous donne une histoire d’amour qui va se mettre en place tout le long du roman avec des hauts et des bas. 
Les personnages secondaires sont tout aussi intéressants que Maggie. Ainsi, nous ferons la connaissance de Kitty, jeune femme qui rêve du grand amour et qui sera une alliée pour Maggie. Papy Thorne vous touchera avec sa Clémmie et son arbre à pièces. Richard m’aura fait bien rire et sera également un véritable soutien. Laurence Peyrin nous propose toute une galerie de personnages et n’hésitera pas à se moquer de certains membres de l’aristocratie anglaise.
L’aile des vierges m’a conquise comme tous les autres romans de Laurence Peyrin. Je l’ai lu très rapidement car, comme d’habitude, dès que je mets le nez dedans il est impossible de le lever hors du roman. L’aile des vierges m’a fait traversé toute sorte d’émotion et je l’ai fini en pleurs. Il est beau ce livre. Il est fort. Bref, ce n’est pas encore aujourd’hui que je vais critiquer dans le mauvais sens un roman de Laurence Peyrin et c’est pour toutes ces raisons que je vous conseille de vous pencher sur ses romans et sur L’aile des vierges. Merci Laurence, merci Calmann-Levy et à l’année prochaine pour notre prochain rdv.
5 popcorns
PS. Si vous ne l’avez pas compris, oui L’aile des vierges est un gros coup de cœur. Un coup de foudre même. 
PPS. Je vous laisse les critiques de La drôle de vie de Zelda Zonk & Hanna et Miss Cyclone. Foncez lire ces romans !! 

5 replies to “[#112] L’aile des vierges de Laurence Peyrin

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