[#89] Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi

Hello, hello mes p’tits popcorns !

C’est la première fois que j’ai trouvé du temps pour participer au Club de Lecture de Anything is possible géré par Fanny. Ce mois-ci nous devions lire Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi. 

 

 

A 32 ans, Julia, psychologue ne croit plus au bonheur. Après avoir perdu successivement son père, son fiancé et sa grand-mère, elle se laisse aller sans réagir. Jusqu’au jour où elle répond, sur un coup de tête, à une offre d’emploi de thérapeute en maison de retraite à Biarritz.

 

L’été dernier, j’avais dévoré Le premier jour du reste de ma vie. C’était frais, c’était dépaysant, c’était parfait. Evidemment quand Tu comprendras quand tu seras plus grande est sorti en poche, il était impossible de le laisser sur le côté. Et quand Fanny l’a proposé pour son club de lecture, j’ai crié « Bingo ».

Deuxième roman de Virginie Grimaldi et déjà on sent une maturité dans son écriture. Virginie a une réelle empathie pour ses personnages et nous les rend vivants. J’ai adoré passer du temps aux Tamaris avec ces beaux personnages. Ils m’ont fait rire, ils m’ont touché, m’ont fait pleuré.  Oui, en ce moment, je tombe que sur des romans qui me touchent et me font pleurer.. La chance ou les hormones, allez savoir.

Mais de quoi parle Tu comprendras quand tu seras plus grande ? Eh bien de Julia, une trentenaire qui vient de perdre son père et après avoir vu les Parisiens sous toutes les coutures, elle décide de répondre à une annonce pour être psychologue dans une maison de retraite : Les Tamaris. En arrivant, la seule chose qu’elle souhaite c’est faire demi-tour, mais au fur et à mesure, elle va tisser des liens forts avec les gens qui l’entourent.

Qu’est-ce que ce roman fait du bien ! En le lisant, j’étais dans ma bulle en compagnie de Julia, Marine, Greg, Gustave, Louise, Raphaël et cie. J’avoue avoir eu ma préférence pour Gustave et jusqu’au bout j’ai pesté sur une personne de son entourage. Leon (gros bâtard !) est énervant et j’ai espéré qu’il ai une vie difficile pour lui pardonner. Mais non, c’est lui qu’il faut abattre. Il y a des moments forts comme lorsque des jeunes défavorisés viennent leur rendre visite. J’ai aimé cette transmission, ce moment d’échange entre deux générations. Evidemment, le retournement de situation final est marquant. Même si j’avoue avoir relu plusieurs passages pour être certaine d’avoir bien lu. 

C’est un beau roman que nous a écrit Virginie Grimaldi où plusieurs émotions nous traversent. Il est certain que je lirai son dernier roman Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie car je suis convaincue par cette auteure.